La luminothérapie : alternative à la diminution de lumière

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Dès la rentrée scolaire, en septembre, on peut s’apercevoir que les heures d’ensoleillement diminuent de même que la puissance des rayons du soleil, ce qui pousse notre système à s’ajuster. Les effets de ce processus ont un impact sur le corps. Effectivement, la baisse de soleil (et son intensité) envoie un signal à notre cerveau pour lui dire de produire moins de sérotonine (hormone qui nous aide à nous éveiller) et d’augmenter la production de mélatonine (hormone responsable du sommeil). Donc, souvent il en résulte un déséquilibre entre notre rythme de sommeil et d’éveil dans la journée. Environ 18 % de la population serait touchée plus particulièrement par ce phénomène qu’on appellerait « dépression saisonnière ou hivernale ». Les symptômes les plus fréquents seraient : manque d’énergie, légère fatigue, prise de poids…

 La luminothérapie, une possibilité pour enrayer ces symptômes?

Confirmé par plusieurs études pour traiter la dépression saisonnière, le traitement par la lumière, la luminothérapie, consiste à s’exposer à de la lumière qui imite l’intensité des rayons du soleil. La luminothérapie aiderait notre horloge interne (sommeil-éveil) à se reprogrammer. Effectivement, la lumière envoie le message au cerveau de produire plus de sérotonine qui a un effet antidépresseur et qui, de ce fait, améliore l’humeur. Par contre, ce n’est pas n’importe quelle lumière qui peut jouer ce rôle. L’intensité de la lampe, pour qu’elle soit efficace, se doit de dépasser 2000 lux. Pour vous donner une idée, le lever du soleil au printemps peut avoir une intensité lumineuse de 10 000 lux.

Il serait recommandé de s’exposer à cette intensité environ 20 à 30 minutes tous les matins. Par contre, certains spécialistes estimeraient que la luminothérapie doit être prescrite avec prudence étant donné que, en trop grande quantité, des effets comme l’anxiété, l’agitation, l’insomnie peuvent survenir. Ils recommandent alors de débuter par 2 minutes par jours et d’augmenter graduellement en fonction de votre réaction.

 Contre-indications à utiliser la lampe (surtout sans prescription médicale) :

  • Les personnes bipolaires seraient plus sensibles à la lumière et cette dernière pourrait déclencher une crise.
  • À ne pas utiliser si vous avez des problèmes oculaires ou une problématique affectant la rétine. (cataractes, diabète, herpès, décollement…)
  • Faire attention lorsque vous prenez de la médication qui augmente la sensibilité de la peau ou des yeux (crème pour acné, lithium…)

 Petit rappel des effets indésirables possibles :

  • des maux de tête,
  • de la fatigue oculaire,
  • de l’agitation
  • de l’irritabilité.

Attention : bien que des effets bénéfiques peuvent être obtenus grâce à la luminothérapie, il est important de se rappeler que ce n’est pas un remède miracle. Il se peut que ce moyen doive se combiner à d’autres pour travailler dans la globalité (changement d’habitude de sommeil, activité physique, antidépresseurs et psychothérapie).

Petit conseil : les journées ensoleillées, profitez-en pour aller mettre le bout du nez dehors ; l’intensité du soleil peut aller jusqu’à 20 000 lux.

Fait intéressant : la dépression saisonnière peut avoir lieu l’été également. Renseignez-vous auprès de votre médecin.

Alternative intéressante : sans être un traitement de luminothérapie à proprement parler, il est possible, avec les simulateurs d’aube de se réveiller aux couleurs d’un lever du soleil. Réveil naturel, mais selon des études cliniques, ce cadran vous énergiserait pour un matin plus joyeux.

Utilisez-vous la luminothérapie pour vaincre la baisse de luminosité entre septembre et avril? Faites-nous part de vos expériences!

Source des informations : revue protégez-vous 2005

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